Rencontre d'assassins [PV Namiko]

Namiko marchait dans Kness, en direction du volcan.
Elle avait besoin de lave pour quelqu'un qu'elle avait rencontrée, et elle se demandait ce qu'il allait en faire. Il fallait qu'elle trouve quelque chose où la mettre sans que la lave ronge tout.
En montant vers le volcan elle entendit quelqu'un rigoler fortement. Elle ralentit le pas et avança lentement en s'éloignant de lui.
Puis, elle arriva en haut du volcan où la lave bouillait lentement, elle voyait maintenant mieux la silhouette qui était perdu dans ses pensées... C'était un garçon blond aux yeux rouges comme elle.
Elle se souvenait l'avoir croisé un jour dans Kness, il était aussi un assassin et il s’appelait Alexis selon elle.
Namiko se souvint qu'elle avait une fiole qui résistait à la lave qu'elle aurait pu utiliser dans ce cas. Elle la sortit et se pencha vers le volcan: la lave était quand même beaucoup plus bas qu'elle le pensait, il fallait descendre. Elle chercha un rebord ou n'importe quoi où elle pourrait s'accrocher juste le temps de récupérer un peu de lave. Elle trouva un petit rebord qui était juste dessous Alexis. Elle sauta et atterrit dessus sans vaciller, le plus dur serait de se baisser sans tomber. Namiko réussi a se baisser et récupéra de la lave. Elle se releva, sauta à côté d'Alexis toujours occupé dans ses pensées. Elle allait partir quand il lui adressa la parole.

-On peut savoir ce que tu fait là ?
Pourquoi fallait-il qu'il la remarque !
Elle aurait du prendre l'apparence d'une autre personne, mais cela aurait parut louche de voir cette personne sauter dans un volcan.
Namiko décida de l'ignorer elle n'avait pas tellement envie de faire la conversation.
Plus vite elle aurais donnée la lave mieux cela sera.
Elle allait repartir quand il lui adressa la parole une deuxième fois.
-Tu ferais mieux de me répondre...Namiko
Sa voix sonnait vraiment faux que Namiko faillit rigoler mais elle se retint par le peu de respect qui lui restait.
- Je suis venue chercher une fiole de lave comme tu peut le constater. Et maintenant je repars. Cela te va comme réponse ?
Elle s'était étonnée elle même et s'arreta pour réfléchir a son action.
Elle ne savait vraiment ce qui l'avait poussée a répondre ce n'était pas dans ses habitude.
Elle était plutôt réservée et ne parlait que très peu. Tuer était juste ce qu'elle faisait et ce qu'elle aimait.
Jamais elle n'aurait pu répondre comme ça elle avait du rêver...

Spoiler:

-Je suis juste venue chercher une fiole de lave comme tu peux le constater. Et maintenant je repars. Cela te va comme réponse?
Alexis manqua de s'étouffer tellement il trouvait cette Namiko ridicule. Elle n'aimait pas parler, comme tout meurtrier dangereux. Et pas seulement physiquement.
A vrai dire, Alix trouvait qu'elle ressemblait à s'y méprendre à une gamine frêle et sans défense. "L'habit ne fait pas le moine" dit le dicton. Mouais.
Elle lui ressemblait beaucoup, avec ses yeux rouges et ses cheveux blonds. Mais la ressemblance s'arrêtait là. Elle était plus petite, et plus fine que lui. Il ne la jugeait pas à ça. Il avait appris à ne pas juger sur l'apparence.
Et il avait raison.
Cette gamine avait déjà laissé des traces derrières elle que personne ne pouvait ignorer.
Elle avait tué de nombreux innocents.
Cela ne l'importait que peu, puisque lui même tuait, presque par plaisir.
Mais pour Alexis, c'était une histoire de vengeance. Pour Namiko, c'était presque par obligation envers elle même.
Parce qu'elle avait été éduquée comme ça. Parce qu'elle ne connaissait rien d'autre.
Alix eut presque pitié d'elle. Presque.
Il lui répondit d'un ton arrogant:
-Ouais. Mais juste une chose... Comptes-tu me tuer? Ou bien t'en aller? Juste, si c'est la première réponse, dépêche toi, j'ai d'autres chats à fouetter...Et de toutes manières, moi aussi je m'en vais. Mais après toi. Que tu sois laissée pour morte ou pas, cela m'est bien égal, mais c'est à toi de décider...

-Ouais. Mais juste une chose... Comptes-tu me tuer? Ou bien t'en aller? Juste, si c'est la première réponse, dépêche toi, j'ai d'autres chats à fouetter...Et de toutes manières, moi aussi je m'en vais. Mais après toi. Que tu sois laissée pour morte ou pas, cela m'est bien égal, mais c'est à toi de décider...
Namiko ressortie de ses pensées en entendant Alexis.Elle souria.
Elle se déplaça derrière sa proie, fit apparaître un pistolet dans une de ses mains et le lui planta sur la tempe dans un déclic sonore.
L'autre main autour de ses épaules l’empêcha de bouger. C'était plus dur de tenir quelqu'un quand il était plus grand qu'elle pensa-t-elle.
- Te tuer serait certes tentant mais beaucoup trop simple, non ? susurra-t-elle
Alexis ne répondit pas, était-il terrifié ou cherchait-il comment sortir de là ?
Le vent soufflait sur le volcan rabattant ses cheveux devant ses yeux, elle ne bougea pourtant pas d'un cil amusée par ce silence.
Elle attendit sagement, son pistolet, toujours appuyé contre la tempe d'Alexis. Le tenant du mieux qu'elle le put.
Elle commençait a trouver les minutes longues et son silence barbant au plus haut point.
- Alors ? Aurait tu perdu ta chère langue ?

-Te tuer serait certes tentant mais beaucoup trop simple, non? susurra-t-elle.
Alexis se tut.
Comment avait-elle fait pour se déplacer aussi rapidement?!
Il avait bien fait de ne pas la sous-estimer...Elle était passée derrière lui à la vitesse de l'éclair.
Après quelques minutes où il avait réfléchi à diverses solutions pour se tirer de ce mauvais pas, la fille lui posa une question, impatiente.
-Alors? Aurais-tu perdu ta chère langue?
Ne voulant pas qu'elle presse la détente de son arme (sortie d'on ne sait où...), il se risqua tout de même à un sourire insolent. Et dit, méchamment:
-Je ne parlerais jamais, même sous contrainte. Et ce n'est pas toi qui va me faire changer.
A ces mots, il décocha un coup de pied en arrière, en entendant un juron, il comprit qu'il avait touché un point sensible.
Il se jeta au sol, soucieux de ne pas finir sa vie bêtement, d'un coup de pistolet... Il réitéra son attaque, d'un coup de point dans la machoire. Puis, d'un bond en arrière, s'éloigna le plus possible. Il sortit son épée. Et se mit en garde.
Bouclier devant son torse, pour contrer les balles.
Prêt pour le combat difficile qui s'annonçait...